• Standard v Anderlecht 1:0 (25/05/2009) (GDS) Les Liégeois ont conquis le 10e titre national de leur carrière grâce à un but sur penalty de Witsel à la 39e minute face à Anderlecht. Avec un total de 77 points emmagasinés en 34 matches de compétition, le Standard avait effacé, il y a treize mois, vingt-cinq ans de frustration et de disette. Il lui aura fallu, cette fois, deux rencontres supplémentaires pour goûter au même bonheur, même si l'heure n'était pas, hier, à la revanche, mais bien à l'affirmation d'une nouvelle donne. Le Standard a pris le pouvoir, établi une nouvelle hiérarchie du football belge. Et de dix! Acquis au terme d'un championnat haletant, le dixième titre du Standard est d'abord celui de Lucien D'Onofrio. Non content d'avoir, il y a 11 ans, sauvé le club liégeois de la faillite avant de le ramener au premier plan, l'homme fort de Sclessin a accumulé, cette saison, les coups gagnants, fort d'un savoir-faire et d'une expertise que tous, aujourd'hui, lui reconnaissent enfin. Avec un total de 77 points emmagasinés en 34 matches de compétition, le Standard avait effacé, il y a treize mois, vingt-cinq ans de frustration et de disette. Il lui aura fallu, cette fois, deux rencontres supplémentaires pour goûter au même bonheur, même si l'heure n'était pas, hier, à la revanche, mais bien à l'affirmation d'une nouvelle donne. Le Standard a pris le pouvoir, établi une nouvelle hiérarchie du football belge. C'est, en tout premier lieu, à Lucien D'Onofrio qu'il le doit. Si, malgré quelques déceptions notoires (1 point sur 12 glané face à Charleroi et Zulte-Waregem et l'élimination européenne face à Braga), le Standard a continué à progresser, c'est parce qu'en aval, ce sont les bons choix qui ont été effectués. À commencer par la succession de Michel Preud'homme, que D'Onofrio, fidèle à sa ligne de conduite, soucieux d'un équilibre financier à respecter, confia à Laszlo Bölöni, dans un climat de scepticisme ambiant. Il savait ce qu'il faisait. À la vitesse de l'éclair, le stratège transylvanien imposa sa griffe et sa philosophie à un groupe toujours aussi affamé de succès. Un peu plus tard, il accorda, contraint et forcé, contre un chèque record de 20 millions d'euros, son bon de sortie à Marouane Fellaini, puis à Dante Bonfim, pièces essentielles sur l'échiquier 2007-2008, pour privilégier des solutions internes, avec le repositionnement de Steven Defour et Axel Witsel ainsi que l'avènement, sur le flanc gauche, de Landry Mulemo. Et c'est lui encore qui, à l'hiver dernier, eut le nez fin pour attirer à Sclessin Christian Benteke, mais surtout Sinan Bolat, devenu l'icône de tout un peuple depuis son arrêt décisif face à Bryan Ruiz dans les arrêts de jeu de La Gantoise-Standard. Hier, Lucien D'Onofrio a définitivement fait taire ses derniers détracteurs, en permettant à son club d'atteindre, pour la première fois de son existence, les poules de la Ligue des Champions. Le directeur général du Standard, Pierre François, est heureux... “Gagner un titre, c’est fabuleux mais le conserver, c’est vraiment magnifique. Il y a 15 mois, on n’aurait jamais imaginé remporter deux titres de suite, surtout contre Anderlecht et à Sclessin à chaque fois. Ce n’était pourtant pas simple après avoir changé d’entraîneur et perdu Marouane Fellaini. Je suis heureux pour les supporters et les joueurs. On rêvait de la Ligue des Champions et à présent, on la tient. Ce sera une grande première pour le Standard et on tâchera d’en être digne, de représenter la Belgique le mieux possible. L’an prochain, on montrera encore que le Standard est fort!" Même son de cloche chez Dominique D’Onofrio, le directeur sportif du Standard. “Cela fait énormément plaisir. On est allé chercher la victoire. Sur les deux matches, le Standard mérite la victoire. L’équipe a eu le plus d’occasions et a démontré ses qualités en contre. Maintenant, on va savourer et puis, on va s’entraîner tout doucement pour l’Europe. Nous sommes restés sur la lancée de la saison dernière. Ces deux titres sont le résultat d’un travail en profondeur. Le Standard a beaucoup grandi ces onze dernières années et nous en recueillons les fruits aujourd’hui. À présent, nous allons essayer de confirmer notre leadership en Belgique. Une suite qui se fera avec Laszlo Bölöni? Laszlo connaît notre souhait: nous souhaitons évidemment continuer l’aventure avec lui”, concluait Dominique D’Onofrio tandis que Pierre François confiait que les discussions avec l’entraîneur roumain débuteront dès cette semaine. "Le Standard le mérite.", explique Igor De Camargo. "Notre équipe était exceptionnelle. L’équipe était jeune, mais nous sommes tous des guerriers. Notre envie a fait la différence. La fête sera très belle. Ma famille a suivi le match depuis le Brésil. Je suis heureux ” "Nous avions quatre points de retard après le match d’Anderlecht.", disait Steven Defour après le match. "Mais nous sommes revenus! Nous n’avons jamais baissé les bras." (Vers l'Avenir) Reginald Goreux: "On ne pouvait pas terminer deuxième après le championnat qu'on a fait." Benjamin Nicaise et Wilfried Dalmat : "On est chez nous. Il ne pouvait rien nous arriver chez nous. C'est notre premier titre à tous les deux." Laszlo Boloni: "Je suis très fier de mes joueurs et très fier de mes dirigeants. Mentalement, c'était très difficile. On savait qu'on avait le championnat dans notre poche, il fallait gérer mentalement. J'ai jamais perdu de finale depuis que je suis joueur et entraineur." Dienmerci Mbokani: "Je suis très content, j'étais très concentré. J'ai marqué un but décisif à l'aller. C'est très bien pour le groupe." Axel Witsel: "Ca fait deux fois qu'on gagne contre Anderlecht ce qui nous arrive c'est une deuxième fois extraordinaire. Je suis resté très serein pour aborder ces matchs. C'est comme ça qu'il fallait gérer les matchs. C'est magnifique ce qui se passe aujourd'hui." Ecrit par Rédaction standard.be


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires