• La pourtant solide histoire d'amour entre Renaud, 59 ans, et Romane Serda, 40 ans, connaît une fin bien triste, onze ans après leur rencontre... Suivez l'actualité de Renaud sur Facebook Depuis le 23 septembre dernier, les chanteurs, qui s'étaient dit "oui" le 5 août 2005, sont divorcés. C'est à la demande de la jolie blonde que cette procédure de divorce, entamée au début de l'été, a abouti. Leurs destins se séparent donc à l'initiative de Romane, malgré les sentiments forts qu'ils ont partagé, et le cadeau que leur union leur a offert : un fils, Malone, âgé de cinq ans. Alors qu'elle a déménagé cette semaine dans une petite maison située non loin de celle qu'elle partageait à Meudon avec l'interprète de Laisse Béton, le magazine Paris Match, en kiosques jeudi 6 octobre, est allé à sa rencontre à la veille de son départ pour sa nouvelle vie. L'occasion pour Romane de revenir sur les raisons de sa rupture avec cet artiste français écorché vif, que l'alcool plonge depuis des années dans un enfer permanent. Posant avec douceur dans le jardin de leur bientôt ex-villa familiale de Meudon, celle qui sortira le 13 octobre prochain son nouvel album baptisé Ailleurs a évoqué sa vie à Londres, durant sa jeunesse, lorsqu'elle fréquentait John, l'arrangeur de Sinead O'Connor, avant de rencontrer Renaud, un autre pygmalion, en janvier 2000. "Il m'a donné confiance, il a cru en mes thèmes d'inspiration", a-t-elle confié, en ajoutant quant à sa rupture avec celui qu'elle aime : "J'ai essayé de recoller les morceaux, j'y ai cru, 'il va s'arrêter.' Mais l'été dernier je me suis dit : 'J'en ai assez d'espérer que ça s'arrange.' Car ça ne s'arrangeait pas." Souvenez-vous, l'année dernière, Renaud, grand-père depuis cet été, accordait une interview choc au magazine Serge... Il évoquait son quotidien difficile, déclarant : "Ma femme voulait un jardin pour le bébé, elle voulait vivre en banlieue. Et moi, comme un con, j'ai accepté de bonne grâce de trouver une maison où (...) je m'étiole, où je meurs à petit feu. Je suis loin de Paris, de mes potes, de mes petits bistrots." Il semblerait qu'il se soit encore plus enfermé dans sa souffrance cette année, malgré la force incontestable de son épouse. Interrogée par TVMag.com en mars dernier, Romane confiait pourtant avoir foi en eux : "Il y a des passages difficiles, mais on se relève de tout, rien n'est figé. Moi, je crois fortement en l'avenir et je suis très positive pour nous et notre fils." Alors qu'elle a déclaré être toujours extrêmement attachée à lui mais ne plus souhaiter être en demande permanente de choses qui ne viendront jamais, elle a précisé à propos de la difficile décision qu'elle avait eu à prendre : "Dans toutes les histoires, on est à la fois coupable et victime. On a soit la force de rompre, soit la lâcheté de subir. (...) J'ai besoin de vivre, de rire, de partager d'autres choses, de ne plus m'inquiéter."


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  • Renaud : un groupe de soutien se crée sur Facebook Renaud serait au plus mal. Ce n'est plus un secret pour personne, l'intéressé lui même en a parlé, comme pour lancer des appels au secours, il a re-sombré dans l'alcool. Un groupe de soutien vient de se créer sur Facebook afin de redonner du baume au cœur à l'artiste. Crédits photo : Oli / Facebook officiel de soutien à Renaud « Je sais que vous auriez aimé que ce soit Renaud lui-même qui vous écrive un p’tit mot, mais pour le moment ce n’est pas possible ». C'est en ces mots que commencent leur lettre Luc et Alain, les créateurs de la page Facebook de soutien à l'artiste. « Renaud a été vraiment touché par vos messages, et je peux assurer qu’ils seront tous lus (...) Une cinquantaine de pages avec presque deux cents messages lui ont été remis. Afin d’éviter tout doute pour certains, et comme ça vous fera sans doute plaisir, nous avons fait deux photos de ce moment, eh oui Renaud tient en main vos messages… "Ils ne me demandent pas de revenir ou d’écrire de nouvelles chansons, mais d’être heureux" » nous a-t-il dit. Pourtant, en février dernier, le créateur de "Mistral Gagnant" ou "Morgane de toi", déclarait avoir réussi à de nouveau reprendre la plume. « J'ai commencé deux chansons. Une sur les amis que j'aime et qui partent : "Tous ceux qui tombent". L'autre est un projet de collaboration avec Marc Lavoine, qui m'a donné une très belle idée : "Chagrin d'amis". Parce que, dans la vie, on a plus souvent des chagrins d'amis que des chagrins d'amour finalement. Je promets aussi que, si je n'arrive pas à faire un nouveau disque, je partirai sur les routes pendant deux ans faire une tournée acoustique pour mon extraordinaire public de fans » disait-il. Hugues Aufray lui tend la main A 82 ans, le chanteur, ami de longue date de Renaud, lui tend la main. « Je l’ai retrouvé le 13 août, lors d’un concert que j’ai donné bénévolement dans le Vaucluse. J’ai chanté sa chanson "Mistral Gagnant" en changeant les paroles pour lui adresser un message », dit-il à "France Dimanche". « Il était très ému. Je l’aime beaucoup, et je voudrais l’aider. Je voudrais être son phare pour l’aider à sortir de cette mauvaise passe. Je lui ai proposé de faire une tournée commune, lui et moi. Et il m’a paru réceptif. Quand il m’a appris qu’il allait être grand-père, je lui ai dit de s’accrocher à sa petite-fille comme à une étoile ». « Ils ne me demandent pas de revenir ou d’écrire de nouvelles chansons, mais d’être heureux » En novembre 2010, il se confiait au magazine "Serge" sur son manque d'inspiration, et le fait de replonger petit à petit dans la consommation d'alcool. «Je ne sors plus de disques parce que je suis en panne d'inspiration. Je n'ai pas écrit de chansons originales depuis quatre ans. Commenter ce monde, le critiquer, me parait complètement futile aujourd'hui. Quand j'entends un gars comme Raphaël, ce gentil garçon, qui me rend hommage, je dis que c'est bien gentil, mais c'était il y a trente ans. Aujourd'hui, j'ai 58 ans, et j'ai pris des coups dans la gueule. Je ne sais plus faire, j'ai perdu la sève. Même mon fils de 4 ans qui devrait m'inspirer de belles chansons, ne m'inspire pas. Ma femme voulait un jardin pour le bébé, elle voulait vivre en banlieue, et moi comme un con j'ai accepté de trouver une maison où je m'étiole, où je meurs à petit feu .../... Mais si j'étais à Paris, je replongerais comme au début de la décennie, où je buvais un litre de Pastis par jour. Là, depuis quelques mois, je repique au truc tout doucement, au lieu de boire un Pastis par jour, j'en bois deux». En 2006, l'album "Rouge sang" de Renaud avait réalisé le meilleur démarrage en terme de vente sur une première semaine d'exploitation, n°1 avec environ 180 000 opus écoulés. Ensuite, c'est "Molly Malone – Balade irlandaise" (avec le prénom de son fils, Malone) que le chanteur a proposé, écoulé à plus de 200 000 copies. Depuis de nombreuses années en effet, Renaud ne cachait pas son envie de rendre hommage aux grandes mélodies de ce pays, à travers tout un disque. Déjà, il y a dix-huit ans, Renaud avait proposé le single "La ballade Nord-irlandaise", sur ce même thème (Top 44 en 1992). Par ailleurs, la réédition en vinyle de l'intégrale remastérisée de tous ses albums studios, et une compilation "Le plein de Super !", porté en radios par la reprise de Georges Brassens "J'ai rendez-vous avec vous", a été dévoilé l'an dernier en bacs. Thierry CADET


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  • Renaud a écrit de nouvelles chansons Alors qu'une certaine presse s'acharne sur le chanteur, ne relayant que de fausses informations à son sujet, concernant d'éventuels problèmes avec sa femme Romane, et sa dépendance à l'alcool, le chanteur s'est également confié à "TV Magazine" pour aussi confirmer qu'il avait écrit deux nouvelles chansons, qu'il avait un projet initié par Marc Lavoine, et qu'il envisageait une tournée. Des informations positives restées dans l'ombre. Enfin de bonnes nouvelles concernant Renaud ! De bonnes nouvelles relayées au sein de la même interview que tous les journalistes ont utilisée pour en extraire le plus sordide, alors que ce même entretien regorge aussi d'éléments positifs. « Chaque fois que j'entends parler de moi dans la presse, c'est en mal. Le bonheur entre Romane et moi existe depuis dix ans, n'en déplaise à la presse people. Ils m'ont fait trois fois ce coup-là depuis deux ans alors que nous vivons ensemble, heureux et mariés, avec un enfant de 4 ans et demi ! Romane est une épouse formidable et une mère exceptionnelle. Alors, une bonne fois pour toutes, tout va très bien entre Romane et Renaud, même s'il y a des petites engueulades de temps en temps comme dans tous les couples... » déclare-t-il. Le chanteur, dont le dernier album de compositions originales remonte à "Rouge sang", il y a cinq ans, nous fait part de ses projets musicaux, et met fin à la rumeur selon laquelle il ne serait plus que l'ombre de lui-même. « J'ai commencé deux chansons. Une sur les amis que j'aime et qui partent : "Tous ceux qui tombent". L'autre est un projet de collaboration avec Marc Lavoine, qui m'a donné une très belle idée : "Chagrin d'amis". Parce que, dans la vie, on a plus souvent des chagrins d'amis que des chagrins d'amour finalement. Je promets aussi que, si je n'arrive pas à faire un nouveau disque, je partirai sur les routes pendant deux ans faire une tournée acoustique pour mon extraordinaire public de fans » poursuit-il. En 2006, l'album "Rouge sang" de Renaud avait réalisé le meilleur démarrage en terme de vente sur une première semaine d'exploitation, n°1 avec environ 180 000 opus écoulés. Depuis, c'est "Molly Malone – Balade irlandaise" (avec le prénom de son fils, Malone) que le chanteur a proposé, écoulé à plus de 200 000 copies. Depuis de nombreuses années en effet, Renaud ne cachait pas son envie de rendre hommage aux grandes mélodies de ce pays, à travers tout un disque. Déjà, il y a dix-huit ans, Renaud avait proposé le single "La ballade Nord-irlandaise", sur ce même thème (Top 44 en 1992). Par ailleurs, la réédition en vinyle de l'intégrale remastérisée de tous ses albums studios, et une compilation "Le plein de Super !", porté en radios par la reprise de Georges Brassens "J'ai rendez-vous avec vous", a été dévoilé l'an dernier en bacs. “Les Enfoirés ? Un grand cirque carnavalesque” « Politiquement c'est une hérésie, une honte que cela existe encore vingt ans après ! L'État aurait dû prendre en charge les déshérités. Aujourd'hui, l'émission ressemble à un grand cirque carnavalesque, déplore le chanteur. Tout le show-biz participe aux Enfoirés : les comédiens, les top-modèles, les joueurs de foot... Moi, ça ne m'intéresse plus... On me propose à chaque fois des duos improbables. Je n'ai pas envie de chanter avec Mimie Mathy, Christophe Maé ou Patrick Timsit, ni de me déguiser en clown pour interpréter "La Mamma" d'Aznavour » a également confié le créateur de "Mistral Gagnant" à nos confrères de "TV Magazine". Ce à quoi Mimi Mathy a immédiatement rétorqué sur le site info2tv.com « j'en ai marre de tous ces gens aigris qui passent leur temps à dénigrer les autres », oubliant le fait que donner son avis négatif sur un sujet ne fait pas pour autant de soi quelqu'un d'aigri... mais peut être la vérité lui est-elle trop difficile à entendre ? Renaud Séchan aka Renaud, est un auteur-compositeur-interprète français, né à Paris le 11 mai 1952. Avec 23 albums totalisant plus de 15 millions d'exemplaires vendus, Renaud est l'un des chanteurs les plus populaires en France et l'un des plus connus dans la francophonie. Il utilise ses chansons pour critiquer la société, rendre hommage ou faire sourire par un usage intensif d'argot dans ses paroles. Il s'est lui-même surnommé “le chanteur énervant” en raison de ses multiples engagements pour des causes comme les droits de l'homme, l'écologisme ou l'antimilitarisme qui transparaissent fréquemment dans ses chansons, et qui ont suscité de nombreuses réactions tout au long de sa carrière. Si elles ont souvent été contestées, il est devenu au fil des années l'un des Français les plus populaires. Renaud a également joué dans quelques films, notamment dans l'adaptation de "Germinal" par Claude Berri en 1993, et dans "Wanted" de Brad Mirman, en 2003. Photo by Loona/ABACAPRESS.COM. Thierry CADET


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  • A l'heure où certains médias extrapolent sur sa vie privée - échec de son couple, restrictions draconiennes sur l'alcool et la cigarette, environnement défavorable, déprime profonde... - Renaud s'accorde un droit de réponse, tout en commentant l'actualité par la lucarne télé. Et, quand le chanteur populaire fait une mise au point, c'est net et précis. Entretien vérité. Renaud, après le buzz suscité par votre dernière interview, vos fans, inquiets, avaient prévu de débarquer en bus en bas de chez vous. Quelle a été votre réaction ? Je leur ai fait savoir que cette sérénade sous ma fenêtre était une très mauvaise idée pour ma famille comme pour mes voisins. Je leur ai dit : « Si vous voulez me voir, rejoignez-moi plutôt à Paris à tel endroit ». Ils sont venus et j'ai passé deux heures formidables à discuter avec eux... Il paraît que votre vie est un enfer, que votre maison est un mouroir... Est-ce la vérité ? C'est du grand n'importe quoi ! Ma maison est chaleureuse, pleine de couleurs et suffisamment grande pour abriter toutes mes collections, des BD aux montres en passant par les guitares. Dès que nous l'avons vue, avec ma femme, nous en sommes tombés amoureux. Maintenant, si j'ai pu dire que je m'emmerdais à Meudon, ce n'est pas la faute de Romane, ni celle de la ville, ni de la maison ou même de ma rue, qu'on a prétendue être sinistre, mais tout simplement de la mienne ! Vraiment ? C'est de votre faute ? Parce que j'ai des problèmes profonds et un douloureux manque d'inspiration. Je n'arrive pas à écrire, point final. Alors, j'ai l'impression de ne plus exister sauf pour les copains au bistrot... Quand je croise les gens et qu'ils me disent : « À quand votre prochain disque ? Vous remontez quand sur scène ? », je ne sais pas quoi leur répondre. Je suis perdu... Est-il vrai que vous êtes en pleine rupture avec votre femme ? Le bonheur entre Romane et moi existe depuis dix ans, n'en déplaise à la presse people. « Rien ne va plus entre Romane et Renaud... » Ils m'ont fait trois fois ce coup-là depuis deux ans alors que nous vivons ensemble, heureux et mariés avec un enfant de 4 ans et demi ! Romane est une épouse formidable et une mère exceptionnelle. Alors, une bonne fois pour toutes, tout va très bien entre Romane et Renaud, même s'il y a des petites engueulades de temps en temps comme dans tous les couples... Est-il vrai que Romane Serda vous impose des règles très strictes chez vous, notamment sur la cigarette ? C'est ridicule ! Ma femme ne m'a jamais empêché de fumer à la maison. C'est moi-même qui me le suis interdit par rapport à mon fils, Malone. Je ne veux pas lui imposer cela. Alors, je fume sur la terrasse ou isolé dans mon bureau, au dernier étage. « Je ne suis pas un bon père » Et, côté alcool, même vos invités de marque, comme Johnny Clegg, n'ont pas le droit à un petit verre ? D'abord Johnny Clegg n'est jamais venu dîner chez moi ! Ensuite nous avons une cave remplie pour les invités quels qu'ils soient et il m'arrive de boire avec eux de temps en temps un petit verre de blanc. En revanche, je m'interdis les alcools forts parce que j'ai connu l'addiction et je ne veux plus retomber dedans. Après, qu'est-ce qu'un mec qui boit ? Un type qui prend trois verres de vin à table ou celui qui descend 1 litre de whisky par jour, comme le faisaient Serge Gainsbourg, Philippe Léotard ou Étienne Roda-Gil ? Vous vous situez dans quelle catégorie ? Entre les deux. J'ai bu toute ma vie, comme la plupart des stars... Pourquoi ? On tombe dans la presse people, là... C'est juste pour vous comprendre... Je bois parce que je ne suis pas bien dans ma peau, dans ma couenne. J'ai des psychoses, des angoisses, un mal de vivre, une nostalgie de mon enfance. Et cela empire avec tous ces amis qui meurent autour de moi. Cela me déprime, je suis tout seul dans mon bistrot. Alors, plutôt que de ruminer mes pensées, eh bien je bois un petit verre et ça va un peu mieux... Quelles sont vos angoisses ? J'ai constamment le sentiment d'être persécuté, suivi, écouté, espionné sur mon mail comme sur mon portable par des gens qui me veulent du mal. J'ai des paranoïas très précises... J'ai peur de mourir aussi. Je ne sais pas d'où ça vient, c'est une maladie. Et, avec votre fils, comment ça se passe ? Malone est très proche de sa maman, mais assez éloigné de moi, à mon grand désespoir. En fait, je ne sais pas comment m'y prendre avec lui. Je ne suis pas un bon père. Que partagez-vous ? Je lui apprends à faire des volcans dans sa purée, mais je ne sais pas ce que cela lui amène... J'essaie de lui prouver mon amour, de lui faire des câlins, d'être tendre avec lui. Vous aviez toujours voulu un garçon... Oui, je l'espérais. Un petit Pierrot qui soit un peu mon prolongement. J'ai d'abord eu ma fille, Lolita, et je ne l'ai pas regretté ! Puis Malone est arrivé, à ma plus grande joie. Je voudrais qu'il soit musicien, acteur, pianiste, qu'il apprenne la musique autrement que comme on me l'a enseignée. J'ai fait du solfège avec une vieille, Mme Delombard, et j'ai tout arrêté au bout de six mois. Je pense qu'il aimera la musique. Il en écoute beaucoup à la maison. Même lui ne vous inspire pas en ce moment ? Il n'a rien à voir là-dedans. C'est mon problème si je n'ai pas d'idées. Je suis lessivé, je m'étiole. Ce putain d'ennui m'empêche d'écrire et le manque d'inspiration me fait flipper, car j'ai l'impression de ne plus exister socialement comme artiste. En plus, chaque fois que j'entends parler de moi dans la presse, c'est en mal. Vous reproduisez un peu le schéma de votre père : un écrivain en mal d'inspiration... En effet, il a vécu un peu le même phénomène que moi. Il a été connu, a remporté différents prix littéraires, puis, après ses six enfants, il n'a plus rien écrit à part des bouquins pour mômes. Lui qui rêvait de romans policiers... « Les Enfoirés ressemblent à un grand cirque carnavalesque » Que faites-vous de vos journées ? Jusqu'à 50 ans, on a du génie et après ce n'est que du travail, et le travail je n'y arrive pas ! Je me lève le matin, ma femme est partie emmener Malone à l'école. Je traîne à la maison. Qu'est-ce que je fais ? J'allume la télé et je regarde les infos... Quoi d'autre ? BFM TV, Des chiffres et des lettres, Questions pour un champion... Vous suivez les émissions politiques ? Je regarde souvent C dans l'air et aussi des débats sur BFM TV ou sur I-télé. Je suis désespéré, désabusé par l'attitude de la droite comme celle de la gauche ! Je culpabilise de vivre aussi heureux dans ce monde de malheur, de désespoir, de violence, de terrorisme, de banditisme... Et encore plus quand je lis dans des journaux que je me serais soi-disant plaint d'habiter une jolie banlieue tranquille et peinarde... Et les Enfoirés, qu'en pensez-vous ? Politiquement c'est une hérésie, une honte que cela existe encore vingt ans après ! L'État aurait dû prendre en charge les déshérités. Aujourd'hui, l'émission ressemble à un grand cirque carnavalesque ! Tout le show-biz participe aux « Enfoirés », les comédiens, les top-modèles, les joueurs de foot. Moi, ça ne m'intéresse plus... On me propose à chaque fois des duos improbables. Je n'ai pas envie de chanter avec Mimie Mathy, Christophe Maé ou Patrick Timsit, ni de me déguiser en clown pour interpréter La Mamma d'Aznavour ! Et, maintenant, qu'allez-vous faire ? Je vais essayer d'écrire. J'ai commencé deux chansons. Une sur les amis que j'aime et qui partent : Tous ceux qui tombent. L'autre est un projet de collaboration avec Marc Lavoine, qui m'a donné une très belle idée : Chagrin d'amis. Parce que, dans la vie, on a plus souvent des chagrins d'amis que des chagrins d'amour finalement. Je promets aussi que, si je n'arrive pas à faire un nouveau disque, je partirai sur les routes pendant deux ans faire une tournée acoustique pour mon extraordinaire public de fans. Que peut-on vous souhaiter ? Que mon fils me serre un peu plus dans ses bras, que mon couple dure l'éternité, que la presse people arrête de m'emmerder, que je diminue un peu le pastis parce qu'il m'arrive d'abuser et que j'arrête de fumer. Diriez-vous, comme dans Mistral gagnant, « qu'il faut aimer la vie même si le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants » ? Mais je l'aime, la vie ! Oh, mon Dieu, que je l'aime ! Si vous saviez à quel point je l'aime au fond... Propos recueillis par Christelle Crosnier Photos : Mousse-Camus/ABACAPRESS, PIRARD/ISOPIX/SIPA et Richard Dumas/EMI Music France


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